Electricité atmosphérique
ÉLECTRICITÉ ATMOSPHÉRIQUE.
Rien n'est plus variable, dans nos climats, que la quantité d'électricité
répandue dans l'atmosphère, et en même temps rien n'est plus influent sur l'état
du ciel et sur ce qu'on nomme, en général, le beau ou le mauvais temps, que les
variations qui s'opèrent dans les quantités de fluide électrique que l'air
atmosphérique contient.
Le globe terrestre, qui est le grand réservoir commun du fluide électrique, en
fournit à l'atmosphère lorsqu'elle est dans la circonstance favorable à en être
pénétrée, et en reçoit d'elle les quantités qu'elle ne peut plus conserver,
lorsque cette atmosphère se trouve dans des circonstances contraires.
Dans l'article précédent, j'ai fait remarquer les différences de l'état sec de
l'air à son état humide, et ce qui en résultoit à l'égard des quantités
d'électricité que l'atmosphère paroît contenir dans chacun de ces deux cas
particuliers.
Ici, je vais essayer de faire voir que, quoique dans les constitutions humides
de l'air, la communication du globe avec l'atmosphère soit tout-à-fait libre à
l'égard de l'électricité, il y a des temps où, dans le cours d'une constitution
humide de l'air, l'électricité atmosphérique surabonde, et d'autres temps où
elle ne s'y trouve qu'en quantité moyenne. Dans l'un et l'autre cas,
l'électricité
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